Alors que le débat fait rage dans de nombreux établissements, et que parfois des blocages importants existent, voilà un article qui va peut-être permettre d'avancer dans la réflexion…
Vincent Peillon pose la question de la notation
C'est en mars 1968 qu'un colloque propose la suppression des notes, la fin des classements et la volonté de travailler par cycles et non plus par année scolaire… Malheureusement en 1971, le retour aux notes est fort, en particulier au niveau din de troisième, où cela devient obligatoire pour le passage du brevet.
Il n'est pas du tout question de baisser le niveau ou même de faire la place belle à l'"enfant-roi". Mais au contraire aurait-on envie de dire. Il s'agit de placer l'élève (et non l'enfant) en centre de son apprentissage. De réfléchir aux pratiques dans nos classes avec cet objectif principal. Et l'on parle bien de TOUS les élèves, même ceux qui, d'après quelques collègues n'ont pas leur place dans notre système ! C'est quand même aberrant d'entendre cela, pour qui travaille-t-on ? Les élèves qui s'en sortiraient quelle que soit la méthode utilisée ? On ne sert à rien alors… autant les mettre devant un écran d'ordinateur !
Alors oui c'est vrai, c'est compliqué, parce que les classes sont parfois surchargées, parce que nous avons l'épée de Damoclès avec le programme à finir, mais non on ne rabaisse pas le niveau en travaillant ainsi, il suffit de retenir que notre objectif est de faire ressortir le maximum de chaque élève, l'excellence pour ceux qui ont des facilités (et dans la compréhension et dans leur travail) et ce qu'il est possible de faire pour les autres, "leur" maximum. Et il y a des surprises pour qui veut bien leur donner une chance, les écouter et agir en fonction de cela.
Mais ne soyons pas démagogues, il y a des facteurs extérieurs également, et nous sommes parfois bien démunis devant des élèves démotivés, qui ne travaillent pas du tout en dehors de la classe, et pire aussi qui refusent de travailler. Nous ne sommes pas psychologues, mais à ce niveau, le travail d'équipe a toute son importance, sans faire de miracle, on peut avancer…